Apres le mal-aime Da Vinci Code et le contraste Anges et Demons, Ron Howard decide, un coup bien, d’adapter au cinema votre roman de Dan Brown.
Rythme infernal
Des le commencement, on sait dans quoi nous nous sommes embarque avec votre nouvel episode. Encore une fois, Robert Langdon se trouve au excellent milieu d’un complot mortel. Mais votre fois, c’est bien l’humanite toute entiere qui est visee. A la difference des precedents episodes, une professeur/justicier n’en mene gui?re bien large. J’ai faute a une position personnelle peu reluisante. En effet, des des premieres minutes, notre heros se reveille dans un lit d’hopital, completement absent et se demandant bien ou il pourra se tomber sur. C’est la qu’intervient le second role marquant d’Inferno, le Dr. Sienna Brooks incarnee via Felicity Jones. Nos deux comperes se retrouvent donc meles, malgre eux, a une attaque a l’echelle internationale qui pourrait bien mettre fin a l’ere humaine telle que nous votre connaissons.
Tout tourne en realite autour d’un poeme. Celui de la Divine Comedie de Dante Alighieri et de ses neuf cercles de l’enfer. Une oeuvre datant de 1307 et illustree par Botticelli. C’est a partir de ce constat que Bertrand Zobrist (Ben Foster), un milliardaire philanthrope, a decide de se focaliser sur les solutions pour permettre a l’humanite de perdurer. Mais pour sauver la Terre et l’espece humaine, il ne voit qu’une solution : decimer une grande partie des hommes. Vous l’avez vite compris, l’objectif de votre bon vieux Robert Langdon sera de contrer votre plan, dans le but de sauver les 7 milliards sites de rencontre pour geek nerd d’etre humains qui peuplent notre belle planete.
Et la authentique force d’Inferno, c’est le rythme avec lequel il emmene le spectateur. De votre avis la, le film est une reussite et Il semble a noter qu’il n’y a que tres peu de temps libre morts, a l’inverse des deux premiers episodes sortis respectivement Il existe 10 et 7 annees. On ne s’ennuie que rarement, voire jamais, et c’est clair que c’est votre cote fun et bien cadence qui plaira a toutes les fans de la premiere heure comme aux nouveaux venus.
Des faiblesses a avouer
Malheureusement, tout n’est jamais affaire de rythme. Si l’histoire dans sa globalite est interessante et l’intrigue suffisamment beaucoup ficelee pour que l’on se prete vite au jeu, les incoherences pointent promptement le bout de un nez. Pour peu qu’on s’interesse a toutes les neuf cercles de l’enfer, on notera quelques faux raccords avec les ecrits de Dan Brown par ailleurs. Neanmoins, ceci n’est nullement le plus derangeant puisque au sein d’ une fiction, c’est plus enfantin de faire confiance a des choses erronees que dans la realite. Neanmoins, l’aisance avec laquelle Robert Langdon, pourtant mal en point certains minutes auparavant (suite a votre evenement qu’on vous laisse decouvrir), reussit a dechiffrer codes et enigmes parait deroutant.
Certes, nous parlons d’un savant, professeur de symbologie de genie, mais il demeure que tout se deroule avec trop de facilite et sans veritable lien d’accroche. L’enchainement des peripeties de nos deux heros, qui et puis d’etre confrontes a une potentielle fin du monde doivent echapper a la Police et a une mysterieuse tueuse, ne parait pas forcement logique. On en arrive desfois a perdre les pedales, se demandant comment Langdon et Sienna Brooks ont bien pu en arriver la, la faute a des explications legeres et pas toujours comprehensibles concernant le commun des mortels.
Il faudra egalement noter que Notre technique de realisation de Ron Howard peut surprendre et laisser perplexe. Derriere le rythme eleve de son film, le realisateur de 62 annees a prefere se concentrer sur plusieurs plans fixes etranges qui ne nous font nullement vivre l’action aussi intensement qu’on le voudrait. On crois principalement a cette “course-poursuite” maladroite entre des deux heros et un drone une Police qui survole un parc. Si s’efforcer a mettre en avant nos nouvelles technologies pour coller a notre epoque est intelligent, le faire de facon aussi neutre et classique laisse incredule.
Des acteurs sobres mais…
Tom Hanks colle i chaque fois aussi bien a le personnage du Professeur Langdon. Mysterieux, intelligent, timide et parfois drole, il repete une partition que l’on connaissait de lui et qu’on a souvent adore. A ses cotes, Felicity Jones surprend. L’actrice decouverte dans Cheri de Stephen Frears en 2009 a bien evolue et s’empare de le personnage habilement. Quant au grand mechant de l’histoire incarne avec Ben Foster, il est peut-etre trop efface mais ne fera aucune fausse note et interprete sobrement le milliardaire fou qui souhaite la fin de l’univers tel que nous le connaissons.
Neanmoins,, puisqu’il y a un mais, Omar Sy decoit. Peut-etre le jugeons-nous differemment et de facon plus dure car c’est le frenchie de la video, mais c’est clair qu’on le sent moins a l’aise dans votre exercice qu’a l’accoutumee. Attention toutefois, nous avons decouvert la soiree au sein d’ sa version originale et Omar Sy, qui interprete un policier francais nomme Christophe Bouchard, parait en difficulte avec le jeu british. Alors qu’il parlait minimum au sein d’ X-Men ou Jurassic World, claque est qu’il a beaucoup plus de dialogues dans ce long-metrage et que ca ne le met pas vraiment c’est parti. Peut-etre que cela se ressentira moins dans la version francaise.
Pour terminer, notons que la bande-originale est-elle composee par le grand Hans Zimmer qui fait au classique et n’a pas orchestre, cette fois-ci, de musiques inoubliables. Neanmoins, le tout reste de grande qualite.
Inferno reste un Excellent divertissement. Sympathique a voir pour peu qu’on s’interesse, au moins de loin, a l’univers de Dan Brown et a ses documents, il vous fera voyager a Florence pour une mission suicidaire sous haute intensite. Plombe par des incoherences et une realisation hasardeuse, il n’en est jamais moins un Excellent episode une saga Robert Langdon. Si vous aimez les films a enigmes et/ou des precedentes aventures du professeur en symbologie, vous pourrez foncer la tete baissee.